- Un peu d'histoire... -
De “mirus” et “mandare” : admirable et dominer, Mirmande trouve son origine. Appelé Mirmanda au XIIe siècle, Castrum Mirimandae au XIIIe, Mirimanda et Miremande au XVIe et enfin Mirmande au XVIIe.
Mentionné dès 1184 (Cartulaire de Saint-Chaffre), le village est à cette époque du Moyen-Age une seigneurie féodale, placée sous la suzeraineté de la famille des Adhémar de Monteil (Montélimar). Le 31 mars 1184, en présence de Géraud Adhémar et de ses vassaux, dont Armando de Miranda, Adhémar passe transaction avec l’Abbé de Saint-Chaffre (abbaye située près du Puy en Velay), au sujet du droit de gîte de Cléon-d’Andran.
Au milieu du XIVe siècle, le bourg se développe et un deuxième rempart, encore visible aujourd'hui, le délimite. Au XVIIe siècle, le village s’agrandit hors les murs, et se nomme désormais Mirmande.
Au XVIIIe siècle, Mirmande conservera un seigneur jusqu'à la révolution. Au cours du XIXe siècle, la sériciculture (élevage du ver à soie) devient la richesse principale de la région.
Le XXe siècle voit l’abandon et l’écroulement partiel de l’église St Foy, par ailleurs une loi exonérant d’impots les maisons sans toit, de nombreux propriétaires font découvrir les toitures et les maisons devenues des ruines sont rachetées au prix des tuiles. Le village va renaître grâce aux nombreux artistes... André Lhote (1885-1962) peintre cubiste et écrivain et deux de ses élèves (Marcelle Rivier - Guy Marandet) contribuent au renouveau de Mirmande.



